On les dit indisciplinés, ronchons, peu enclins aux efforts collectifs… La caricature voudrait que les Français pestent à l’idée de renoncer aux emballages plastiques alimentaires en 2022. Et si les consommateurs étaient plus prêts qu’il n’y paraît à changer leurs pratiques ?

« On s’est bien adapté à la disparition des sacs de caisse… »

Une majorité de Français a beau ne pas être au courant de l’interdiction à venir, le pragmatisme l’emporte dans les réactions. 86% des Français interrogés affirment : « On s’est bien adapté à la disparition des sacs de caisse en plastique : on fera pareil pour les emballages alimentaires plastiques ».

Une opinion partagée quel que soit l’âge (de 87% des moins de 25 ans à 91% des plus de 65 ans), la CSP ou encore le genre.

En 1996 déjà, les Français (indisciplinés et peu enclins aux efforts collectifs, n’oubliez pas) s’étaient adaptés à une initiative du groupe Leclerc, marquante dans l’histoire de la consommation : la suppression des sacs plastique à usage unique en sortie de caisse. Une nouveauté reprise par la loi… 20 ans plus tard !

Des consommateurs matures

Les courses seront-elles aussi pratiques, sans plastique sur les produits alimentaires ? Pas sûr, répondent 43% des consommateurs interrogés. Mais à l’heure où les marques se réinventent et multiplient les engagements visant à réduire l’impact environnemental des emballages, ils sont visiblement prêts à jouer le jeu.

Les PME et coopératives qui se mobilisent en proposant de nouveaux contenants s’adressent à des consommateurs matures. 78% des Français pensent notamment que les matériaux alternatifs (carton, papier) sont tout aussi hygiéniques que le plastique.

Ne perdez pas de temps à vous demander si vos consommateurs vont se remettre de la disparition du plastique. Imaginez plutôt avec eux les produits de demain !

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Source : étude indépendante réalisée par TMO en décembre 2020 auprès de

1 750 Français.